Les chèvres, championnes de l’élimination des espèces envahissantes

Maintenant que nous sommes pleinement plongés dans l’automne, les résidents comme les touristes s’extasient devant les magnifiques couleurs orangées. J’adore faire des randonnées avec ma famille, et il n’y a pas de meilleur endroit pour le faire que dans notre capitale nationale (ou juste à côté, à Gatineau). Vous avez peut-être remarqué durant vos promenades qu’au cours de l’été, des espèces envahissantes ont pris possession de votre jardin, de votre parc ou de votre sentier préféré. Les résidents et les associations communautaires se chargent généralement de la tâche monumentale de gérer les espèces envahissantes, souvent en les éliminant à la main.

À Ottawa, les plantes envahissantes les plus abondantes sont le panais sauvage, la berce du Caucase, le sumac vénéneux et le nerprun bourdaine. Ces invasions à grande échelle entraînent une perte continue de la biodiversité et des habitats fauniques. Une fois que les plantes envahissantes sont bien établies, les efforts pour les éradiquer, ou au moins les contrôler, sont coûteux, prennent du temps et sont souvent vains. Les approches conventionnelles comprennent l’arrachage mécanique ou manuel, ou la coupe, qui nécessite souvent des traitements répétés à l’aide d’herbicides chimiques pour empêcher la germination. Une autre façon de lutter contre les espèces envahissantes est de recourir à ce que les municipalités appellent l’écopâturage, un terme sophistiqué pour désigner les chèvres. Oui, les chèvres (article disponible en anglais seulement).

Des municipalités comme Mississauga, Seattle, Toronto et même de grandes entreprises comme Enbridge utilisent des chèvres pour lutter contre les espèces envahissantes (hyperliens en anglais seulement). La Californie va encore plus loin en utilisant des chèvres pour prévenir les incendies de forêt (en anglais seulement). Les chèvres sont une forme de RoundUp approuvée par Rachel Carson. Elles franchissent les pentes abruptes et les autres zones difficiles d’accès beaucoup plus facilement que les personnes, les produits chimiques ou les machines. Elles sont plus faciles à transporter dans différentes zones et sont des généralistes en matière d’alimentation. Au cas où vous seriez curieux, lorsque les oiseaux mangent des fruits d’arbustes envahissants, ils finissent par déposer les graines dans leurs excréments. Ces graines germent ensuite facilement dans de nouveaux endroits. Les chèvres ont un estomac à quatre chambres qui détruit environ 99 % des graines qu’elles pourraient manger, de sorte que le risque de propagation de graines envahissantes par leur fumier est très faible.

La Ville d’Ottawa envisage d’élaborer une stratégie sur les espèces envahissantes. Nous devons considérer les chèvres comme un atout écologique, efficace et, avouons-le, agréable pour la population, dans notre boîte à outils pour la biodiversité. On pourrait même dire que les chèvres sont des championnes.

Cette publication est également disponible en English.

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